31 déc. 2010

Puerto Madryn – Péninsule Valdés

Après Buenos Aires, direction le Sud, la Patagonie et la grande Nature ! Notre première étape se situe à Puerto Madryn à environ 1500 km au sud de Buenos Aires sur la côte Atlantique. On a fait vite car c’est la fin de la période de présence des baleines qui ont mis bas et qui s’en iront plus au Sud encore pour chercher de la nourriture. Les golfes entourant la péninsule Valdez sont propices à la reproduction des baleines et aux premiers coups de nageoire des baleineaux, qu’on a pu apprécier de près. Outre les baleines, la péninsule est chargée de lions de mer se faisant dorer la pilule sur les plages, d’amadrillos peu farouches et de quelques manchots peu accessibles... Pour nous, tout ça fut une véritable découverte !
Un petit conseil aux voyageurs : Il est possible de louer une voiture qui permet d’être plus libre et de faire quelque économie sur les transports touristiques.

21 déc. 2010

MALBA et l’exposition Marta Minujín

Le MALBA (Musée d’Art Latinoaméricain de Buenos Aires) est un musée dédié, comme son nom l’indique, à l’art latinoaméricain du XXème siècle. Durant la visite on a pu découvrir l’œuvre de l’artiste Marta Minujin, dont ils faisaient une exposition repassant toute son œuvre de 1959 à 1989.
L’époque la plus remarquable selon nous est lorsqu’elle se dédiait à faire des projets artistiques participatifs dans les plus grandes villes d’Amérique. Une oeuvre qui a beaucoup plus à M est celle du « Parthénon des livres » (1983), clique ici pour connaitre cette œuvre.

TANGO TANGo TANgo TAngo Tango!

20 déc. 2010

Belgrano et son quartier chinois

Après avoir quitté l’appartement que l’on louait avec nos amis kiwis R et S, on a connu notre première expérience de couchsurfing. Notre hôte s’appelait Gabi et nous a accueilli dans son appartement de Belgrano, et franchement ça a été très bien. Le quartier est très accueillant et possède une petite zone qui s’apparente à un quartier chinois pour ses commerces et ses restaurants.
Buenos Aires est une ville un peu chère, surtout pour les hôtels et auberges de jeunesse, du coup on conseille à ceux qui veulent rester plus d’une semaine de louer un appartement. Ca vaut le coup dès qu’on est plus de deux !
Un bonjour à tous les gens que nous avons connus durant ces quelques semaines à Buenos Aires, en particulier à Gabi, qui nous a accueilli comme des rois.

18 déc. 2010

Les Mères de la Plaza de Mayo

*« Les Mères de la Place de Mai (en espagnol : Asociación Madres de la Plaza de Mayo) est une association des mères argentines dont les enfants ont « disparu », assassinés pendant la « guerre sale » livrée en particulier par la dictature militaire (1976-1983). Leur nom provient de la plaza de Mayo, en face de la Casa Rosada du gouvernement à Buenos Aires, où elles effectuent des rondes hebdomadaires depuis le 30 avril 1977.
Les Mères de la Place de mai sont l'unique organisation de femmes en Argentine, activiste des droits de l'homme. Depuis près de trente ans, elles se sont battues pour retrouver leurs enfants enlevés par la dictature militaire (1976-1983). »
Ainsi depuis ce temps, chaque jeudi, elles se retrouvent pour effectuer cette marche (issue de l’ordre des forces de sécurité de « circuler ») autour du monument central de place, énumérant la liste des personnes disparues.
* texte extrait de Wikipedia

Centre ville de Buenos Aires

16 déc. 2010

Palermo

Territoire de restaurants, petites boutiques de vêtements de designers, de bars, de librairies et de rues pavées, le quartier de Palermo est considéré par certains comme le meilleur quartier d’Amérique du Sud. On ne va pas aller jusque là, mais c’est certain que c’est un quartier très agréable.
La mode a divisé le quartier en plusieurs petits Palermo : Soho, Hollywood, Queens et College. Il ne serait pas étonnant qu’il y en ait un autre qui soit en train de sortir…
Si on jette un œil on y trouve aussi des ateliers de peintre, des studios de design et en général des locaux avec une décoration bien avant-gardiste.
On a été enchanté par son jardin botanique qui offre un espace paisible, éducatif et frais dans cette grande ville.

14 déc. 2010

Tags à San Telmo




San Telmo

Quartier le plus ancien et sûrement le plus emblématique de BA, San Telmo mérite deux visites : une la semaine pour connaitre le quartier, et l’autre le dimanche, le jour du grand marché. Autour de la place Dorrego s’accumule entre la foule de visiteurs une ribambelle de stands d’artisanat, d’antiquités, d’hippies, d’artistes de rue qui donnent une note colorée, musicale et très vivante à tout San Telmo.

12 déc. 2010

La Boca

Si on regardait Buenos Aires depuis le ciel, on verrait que vers le sud de la ville un morceau de terre semble s’ouvrir comme une grande bouche laissant les eaux du rio Matanza-Riachuelo se jeter dans le Rio de la Plata. Toute la partie de Buenos Aires entourant embouchure est connue comme le quartier de La Boca.
Ancien repère des immigrants italiens, La Boca est connue pour son ambiance de quartier et pour son fanatisme envers le club de Boca Juniors, un des plus grands et renommés de toute l’Argentine, celui de Maradonna !
La partie la plus touristique de la Boca est la rue Caminito et ses alentours, remplie de petits magasins artisanaux, de bars, de restaurants et de spectacles de tango.

11 déc. 2010

Librairie Ateneo Grand Splendid

L’Ateneo Grand Splendid a été élue la seconde librairie la plus belle du monde par le prestigieux quotidien britannique The Guardian et c’est aussi la plus grande librairie de toute l’Amérique du Sud. Quoi de mieux pour nous convaincre d’aller y jeter un œil ?
Au début, ce magnifique établissement était le théâtre Grand Splendid, mais il fut aussi une station radio dans laquelle le fameux Gardel (chanteur argentin) a enregistré bon nombre de ses œuvres, et un cinéma. Ayant conservé intact son aménagement intérieur, le Splendid fête cette année ses dix ans de librairie.
Félicitations !

Picada

Le pique-nique, mais à la manière argentine. Super agréable !
Idéal comme repas, il se partage à plusieurs accompagné d’une bonne bière en profitant du soleil porteño assis à une terrasse.

10 déc. 2010

Floraris Genériça




Recoleta

On s’est baladé dans les rues du quartier Recoleta de Buenos Aires, admirant l’architecture du début du XXème siècle qui nous rappelle l’européenne. Arrivés au cimetière de la Recoleta, on s’est glissé dans ce labyrinthe fait d’allées étroites à la recherche de la tombe d’Eva Perón qui, au vu de l’affluence, est un peu l’équivalent de celle de Jim Morrison au Père Lachaise.
Continuant notre route dans Recoleta, on est allé au Musée National des Beaux Arts, lequel en plus d’être gratuit contient une collection importante d’art sudaméricain et d’œuvres européennes (Monet, Lautrec, Gauguin, Degas, Miró, Van Gogh, Renoir, Rodin, et beaucoup plus encore).
Enfin nous arrivons à la Place des Nations Unies où s’élève l’immense sculpture métallique Floralis Generica, fleur de métal aux six pétales tournés vers le ciel qui s’ouvre le jour et se referme quand le soleil se couche.

3 déc. 2010

Buenos Aires _ Puerto Madero

Lors de nos pérégrinations dans Buenos Aires, nous avons fini par atterrir dans une zone moderne, Puerto Madero. Ce quartier est sûrement sur l’emplacement d’un ancien site portuaire avec ses darses aménagées, ses quais réhabilités, ses potences portuaires transformées mobilier urbain. Aujourd’hui quartier moderne et commercial, il est principalement constitué d’un cadre bâti dense et de grande hauteur et offre au frond de mer de Buenos Aires des airs de grande cité américaine. Il est en outre le dernier espace citadin avant la grande réserve naturelle de 350 ha située sur une petite péninsule, et où il fait très bon marcher ou faire du vélo.

2 déc. 2010

Buenos Aires _ Hot Festival

Le week-end dernier on est allé voir des groupes de musique qu’on apprécie particulièrement au Hot Festival de Buenos Aires. Au programme : Massive Attack, Thievery Corporation, Mika, Scissor Sisters ou encore Hot Chip dont pour beaucoup c’était leur première date en Argentine. La musique était bien mais malheureusement l’ambiance était un peu trop guindée. Entre l’organisation assez sticte (un seul bar et deux bières par jour et par personne !) et un public très branché mais peu fun, on ne s’est pas senti comme dans les festivals qu’on connaît et où c’est quand même plus joyeux !

BA

On est arrivés à Buenos Aires...

1 déc. 2010

Au revoir l'Uruguay...
...Salut Argentine
!

29 nov. 2010

Côte de l’Uruguay : La Paloma, Punta del Diablo et Colonia

Les jours qui suivirent Montevideo, on les a passés dans trois villages de la côte uruguayenne : La Paloma, Punta del Diablo et Colonia. On espérait pouvoir profiter à fond de la plage, du soleil, mais le climat n’a pas été très heureux et on a dû se contenter d’un petit bain dans les vagues de l ‘Atlantique (deux pour G). L’eau était encore bien froide !
Le reste du temps était consacré à la lecture, à des longues balades sur les immenses plages de sable, à jouer aux cartes et à faire des asados (barbecue à la manière argentine) avec un couple de néo-zélandais, Rach et Steve.
La cote urugayenne est un rendez-vous apprécié des surfeurs pour ses petits rouleaux et des vacanciers pour ses belles plages, du coup les petits villages d´autrefois sont en pleine expansion avec la construction d´hotels et de maisons de location un peu partout. Ils deviennent des zones mortes l´hiver et des villes branchées en été.
Pour retourner en Argentine, on a pris un ferry qui traverse le Rio de La Plata depuis Colonia jusqu’à Buenos Aires.

28 nov. 2010

Le mate

Sans vouloir entrer dans la polémique sur l’origine du maté (Uruguay, Paraguay, Argentine se battent pour être le pays d’origine), on dira seulement qu’en Uruguay c’est vraiment une coutume nationale. Une des choses qui nous a le plus marqués en arrivant, ce sont toutes ces personnes se baladant avec le termo sous le bras et le maté dans l’autre main. Peu importe ce qu’ils font ou où ils sont, le maté est toujours là !
La première fois qu’on y a gouté, on a pas été super convaincu, mais petit-à-petit on a commencé à prendre goût à cette boisson qui demande une préparation méticuleuse et quasi religieuse.
Prendre le maté est toute une pratique qui définit de façon très juste la population de ces pays : sociable, toujours disposée à partager son maté. Le maté est une boisson qui requiert du temps pour le boire, sans doute quelque chose que toutes les cultures ont, ou croient avoir !
Comment préparer un bon maté ? C’est pas forcément si facile... ici il en parle.

27 nov. 2010

Montévidéo

Comme il nous restait quelques jours libres avant d’aller à Buenos Aires, on a profité pour aller jusqu’en Uruguay. Un pays dont on nous a dit tellement de bien qu’on a fini par se décider à y passer un temps.
Le premier jour, arrivés à Montévidéo après de noooombreuses heures de voyage depuis Córdoba, on dépose les affaires dans un hotel et on loue une paire de vélos pour une petite balade dans la ville. Montevideo se situe sur la côte avec à l’Ouest le Rio de la Plata et à l’Est l’Océan Atlantique. Tout au long des nombreuses plages de la ville, on a pu voir comment les gens profitent de leur temps libre pour faire des activités au bord de l’eau ; genre pêcher, jouer au foot, prendre un maté tranquillement.

23 nov. 2010

Au revoir Argentine...
...Salut l'Uruguay
!

21 nov. 2010

Awka Liwen

Pendant qu’on était à Cordoba, essayant de profiter au maximum de la grande offre culturelle comme on en a déjà parlé plus tôt. on a eu l’opportunité de voir le film documentaire Awka Liwen. Pour nos deux âmes en quête d’apprendre des nouvelles choses, Awka Liwen nous a paru un regard intéressant porté sur le sujet des indigènes en Argentine. Comment ils ont été victimes de persécutions, discriminations et exclusions sociales depuis l’époque des colonisations jusqu’à nos jours en Argentine, comme dans une grande partie d’Amérique du Sud. Et quelles conséquences cela a pu engendrer.

20 nov. 2010

Córdoba, Argentine

Si certains la considèrent comme la capitale culturelle d’Amérique du Sud, ça ne nous est pas surprenant. Cordoba a une grande quantité de musées, salles d’expo, cinés, salles de spectacles et centres culturels. L’offre culturelle y est alléchante et sans fin. Chaque jour on peut visiter un nouveau musée (beaucoup sont gratuits ou à prix symbolique) et le terminer par un concert, un spectacle ou un bon film au cinéma. Rien à envier aux grandes capitales culturelles européennes...

17 nov. 2010

Le Voyage continue, maintenant Salta.

On arrive à Salta surpris par les bonnes ondes que dégage cette ville. On y a gravi le cerro surplombant la ville avec ses 1070 marches d’escaliers afin d’apprécier la vue de cette ville très plate et très étendue. Il n’y a pas grand chose à visiter, ou peut-être si. Nous, on a surtout profité pour discuter avec les gens rencontrés aux abords de l’hotel Corre Caminos. Un coucou à Mathieu (encore !) et aux gens de l’hotel Corre Caminos...

16 nov. 2010

Le Wwoofing selon Aldea Luna

Après avoir passé un peu plus de trois semaines dans la ferme écologique d’Aldea Luna, on reprend en fin le contact.
Cette expérience qui ne devait durer que deux semaines initialement a été un peu allongée en raison de la qualité du séjour. Tout s’est super bien passé ! Que ce soit au niveau des relations avec la famille B ou avec les autres volontaires, que ce soit au niveau du travail dans le jardin ou dans la foret, que ce soit au niveau de la nourriture végétarienne ou de l’environnement dans lequel on a évolué pendant tout ce temps, tout nous a enchanté !
La ferme se situe en pleine campagne, à trois quarts d’heure de marche de la première route sur un petit mont arboré. Un cadre magnifique, vert, valloné, très calme, qui te permet d’apprécier le silence et la nature. Une famille en or avec des chiens adorables qui te font sentir comme à la maison. Et un mode de vie complétement différent qui te montre qu’il est très possible de vivre plus simplement et de façon heureuse... Pour exemple, une possible activité de la journée était de récolter du bois, de le couper et de faire du feu pour avoir une bonne douche d’eau chaude.
Pour s’informer sur ce qu’est le Wwoofing : http://www.wwoof.org/
En tout cas à tous ceux qui cherchent à faire du Wwoofing en Argentine, on ne saurait que leur recommander Aldea Luna !
Dont voici la page web : http://www.aldealuna.com.ar/
et le blog : http://www.aldealuna.blogspot.com/

On en profite pour faire un coucou à Martin, Elizabeth, Mathias et Gerardo d’Aldea Luna. Et aux volontaires : Janet, Ray, ALex, Gazy, Toby, Matthieu, Julia, Moe, Steve et Gregory, on a adoré partager ces semaines avec vous !


11 oct. 2010

Reserva Natural Aldea Luna

Nous voila partis pour quinze jours de travail dans la Reserva Natural Aldea Luna. On ne sait pas encore exactement ce qu’on va y faire (sûrement un peu de jardinage et de travaux de construction).
On sera perdu dans la campagne argentine avec pour tout mode de communication, le téléphone à environ 1/2h de marche.

8 oct. 2010

Premiers jours en Argentine : Tilcara et la Quebrada de Humahuaca

Bien que nous soyons toujours en terre andine, on se rend bien compte que l’Argentine n’a rien plus à voir avec le Pérou ou la Bolivie. Autrement dit, on se sent plutôt dans une Amérique du Sud européanisée.
Le village de Tilcara a été notre camp de base pour explorer quelques uns des coins les plus fameux de la Quebrada de Humahuaca : un jour d’excursion à la Garganta del Diablo et aux ruines de Pulcara (culture pré-hispanique), les deux sites se trouvant tout à côté de Tilcara. Et un autre jour à visiter le Cerro de los Siete Colores (le mont aux sept couleurs) surplombant le village de Purmamarca. Ce nom est dû aux différentes couches de sédiments (marins, fluviaux, lacustres,...) qui ont élevées par les mouvements tectoniques et qui donnent une montagne très riche en couleurs.
Petite parenthèse : la réputation est méritée : la viande et le vin argentins sont excellents !

7 oct. 2010

Au revoir la Bolivie...
...Salut Argentine
!

6 oct. 2010

Tupiza et ses canyons

Avant de traverser la frontière boliviano-argentine et de changer de monde, on a fait une halte dans une petite ville au sud de la Bolivie, du nom de Tupiza. La ville est charmante et relativement calme, mais ce sont surtout ses alentours qui valent la peine de s’y arrêter.
Les paysages sont assez époustouflants. Les formations géologiques sont du type far-west avec de nombreux canyons aux couleurs vives, allant principalement dans le rouge. Les contrastes avec le ciel bleu azur, les arbres verts pomme ou encore les herbes séchées jaunes or donnent une palette de couleur inédite à ce genre de paysages.
Les agences touristiques ne se sont pas trompées, et elles proposent toutes la balade à cheval afin que le touriste puisse se prendre pour Lucky Luke. Mais sous bons conseils nous avons préféré suivre ces chemins à pieds. Il est ainsi possible de s’enfoncer dans le Canyon del Inca large de quelques 3 mètres et profond d’une bonne trentaine, dans une randonnée un peu acrobatique, en grimpant certains rochers ou en passant sous certains autres. C’est beaucoup plus amusant que de payer une petite fortune pour passer la journée sur des chevaux qui n’avaient pas l’air de vouloir avancer...
Un petit coucou aux "bons conseils" : la famille Hue qui continue son petit tour du monde...

4 oct. 2010

Salar de Uyuni – des beautés en péril

Pendant ces 3 jours au Salar de Uyuni, on a effectivement vu des paysages incroyables de pierres en forme bizarre, de lacs colorés, de volcans en fumée, d’étendue de sel blanche…
De tout cela on en retiendra quand même la faible présence animale à l’état sauvage. Mis à part les flamants rose qui sont au rendez-vous, on a croisé seulement quelques rares vigognes et un petit lièvre, alors qu’on a quand même parcouru pas loin de 1000 km dans des zones quasi inhabitées !
Nous avons vu un panneau qui donne une explication simplissime, que nous avons pu vérifier de nos propres yeux : il se produit un réchauffement qui tend à diminuer les ressources nutritives de la faune et de la flore de cette région.
Deux exemples illustrés :
- les chaines de montagne et volcans situées à plus de 5000 m d’altitude n’ont même plus de neiges éternelles. Notre guide nous a confirmé qu’il y a encore une dizaine d’années, il pouvait les admirer, même en période sèche.
- les lacs où l’on a pu apercevoir les flamants rose sont en cours d’assèchement au vu de la taille qu’ils faisaient auparavant et de ce qu’il en reste aujourd’hui… Or les flamants rose se nourrissent des microorganismes présents dans ces lacs qui sont aussi un lieu de reproduction pour ces espèces.
En bref, ca fait bizarre de se retrouver dans une zone totalement naturelle qui est en train d’être transformée par l’activité humaine.
Et dire qu’ils parlent de créer une centrale d’extraction du lithium au coeur de ce site...

Tour Dans le Salar de Uyuni et dans la Reserva Nacional de Fauna Andina Eduardo Avaroa.

Il y a peu de choses à ajouter aux photos qui parlent d’elles-mêmes (on en a pris plus de 500 en 3 jours !). Ce que nous avons vu durant ces trois jours était spectaculaire. La beauté et l’unicité de la Nature à l’état brut. Des lacs de couleur rouge, vert, blanc… remplis de flamants rose. Des volcans partout, des émanations de gaz sortant du sol. Des eaux thermales. Des rochers gigantesques de formes bizarroïdes surgis d’une antique activité volcanique débordante.
Le Salar de Uyuni est sans aucun doute unique : une surface d’un blanc pur qui s’étend sur quelques 12 000 km2 rendant à moitié aveugle tous les gens qui le traversent sans lunettes de soleil.
Durant ces trois jours, on a visité en substance :
Jour 1 :
Cimetière de trains d’Uyuni
Salar de Uyuni
Musée de sel
Isla del Pescado
+ une nuit dans un hôtel de sel
Jour 2 :
Necropolis
Volcan Oliague
Lac Cañapa
Lac Hedionda (« qui pue », c’est la traduction !)
Arbre de pierre
Lac coloré
Jour 3 :
Geysers volcaniques (de gaz, pas d’eau !)
Eaux thermales
Le Désert Salvador Dali
Lac Blanc et Lac vert
La Vallée des roches
Tout cela est absolument inratable si vous allez en Bolivie !
Un salut à Fabrice et Carine et à nos Etats-uniennes préférées : Laura et Cristina !

1 oct. 2010

Potosi et la Mine de Rosario

A 4100 m d’altitude, Potosi s’est fait connaitre récemment dans le monde entier pour un blocage de 19 jours, affrontant le gouvernement afin d’obtenir l’amélioration des conditions de travail de la mine et des infrastructures de la région. Heureux d’avoir obtenu un accord à leurs demandes, ils ont pu célébrer les fêtes de la ville, avec un peu de retard par rapport à la date initiale de fin août.



Nos guides dans la mine puis dans la vie nocturme de Potosi, nous ont expliqué que 35% des revenus de la Bolivie viennent de la mine. Que seulement dans la région de Potosi, il y a environ 400 mines, dont 250 sont encore en activité. Quelques 20 000 miniers se regroupent en environ 50 coopératives minières, les socios étant propiétaires des mines et donc ayant le droit de les exploiter et de choisir les miniers qui travaillent avec eux. Un minier, en une journée normale de travail (12 heures, six jours par semaine), mastique environ 50 grammes de coca accompagnés de différents types de catalysateur (banane, quinoa, pomme de terre...), de cigarettes de tabac naturel noir et d’alcool pur à 96º dilué dans un peu d’eau ou de jus. On n’a rien appris sur la nourriture. Mais un minier gagne environ 100 pesos (un peu plus de 10 euros) pour une journée de travail, bien que le salaire dépende de la quantité extraite et surtout du prix du minerai sur le marché. En tout cas les miniers ne travaillent pas pour moins de 50 pesos par jour. Le travail dans les mines peut commencer à l’âge de 10 ans pour un certain nombre d’entre eux. Du coup après toute une vie exposée à des minéraux lourds, ils prennent leur retraite assez tôt. Aujourd’hui le gouvernement paient une pension aux mineurs et interdit aux moins de 18 ans (aux mineurs !!) de travailler dans les mines, mais cependant il se dit (nous n’en avons pas vus) qu’on peut en voir dans les galeries.
Riche en argent et en zinc entre autres minéraux, la Mine de Rosario fait partie des plus anciennes de Potosi. Elle a commencé à être exploitée par les esclaves à l’époque inca, puis à celle des conquistadors, pour être enfin exploitée de manière rémunérée depuis l’indépendance de la Bolivie.

30 sept. 2010

Le Musée Textile Ethnographique à Sucre

Parmi les nombreux musées que compte la ville, nous avons visité le Musée Textile Ethnographique de remarquable qualité. Il offre à voir au travers de la création textile, les différentes cultures de la région de Sucre leurs coutumes, leurs danses et musiques, leurs activités rémunératrices…
Ces cultures étant en voie de disparition, la fondation ASUR qui est à l’origine du musée, s’est donné comme mission de relancer la production artisanale de haute qualité pour « créer des emplois et des revenus dans le secteur rural, […] revitaliser la créativité culturelle des communautés, […] participer à l'enrichissement culturel de l'acheteur et […] contribuer au développement touristique de Sucre » (source : http://www.bolivianet.com/asur/indexfr.htm).
En tout cas le musée est très enrichissant, et surtout très agréable à visiter. On le recommande !

27 sept. 2010

Sucre

Sucre est une très belle ville toute blanche dans laquelle on sent que la culture est bien vivante. Capitale constitutionnelle du pays (et non La Paz n’est finalement pas la « vraie » capitale de la Bolivie), son histoire est très riche et en lien direct avec l’histoire de la Bolivie. Pour exemple la Casa de la Libertad, située sur la place principale, est le lieu où a été signée l’indépendance du pays.
On a profité d’un soir pour faire un Quiz en faveur du Centro Educativo Ñanta dans un bar boliviano-hollandais, l’Amsterdam. C’est un centre qui fournit assistance médicale et sociale, éducation et nourriture aux enfants des rues de Sucre. Nous sommes tombés dans une équipe internationale et avons eu la chance de gagner… On a donc fait d’une pierre deux coups !!

26 sept. 2010

Sorata et la grotte de San Pedro

Première destination après La Paz, le village de Sorata et la randonnée jusqu’á la grotte de San Pedro. Etant donné que c’était la fête à Sorata on a pu profiter de défilés avec danses et musiques traditionnelles pendant notre séjour.
Située à trois heures au Nord de La Paz, le principal intérêt d’aller jusqu'à Sorata est la grotte de San Pedro. Elle se situe à quelques deux heures de marche du village et a une longueur de 480 m. San Pedro est le foyer de plusieurs types de chauve-souris et possède un grand lac cristallin en son sein et qui, si nous avons bien compris, a une profondeur de 400m.

23 sept. 2010

100 entrées !

Ca fait déjà quelques mois que nous avons commencé ce blog avec le désir de partager nos périples en Amérique du Sud avec vous tous. Merci à vous de nous lire et de découvrir un peu à nos côtés ce continent si merveilleux.
Pour le post numéro 100, on vous dévoile comment on a fait la bannière du blog… Ni plus ni moins que le dos de G décoré par les gribouillages de M !

22 sept. 2010

Le départ de La Paz

Il y a deux samedis en arrière, les gens de l’ONG UTPMP Bolivia nous ont organisé une fête de départ de La Paz. Quelques photos de la soirée. On a fini dans un karaoké des plus rocambolesques de La Paz, chantant de la Cumbia et des chansons de Disney…
A tous les nouveaux amis qu’on a fait à La Paz c’était un plaisir de vous avoir connus. On vous porte dans notre cœur !

20 sept. 2010

Mamani Mamani

Sans doute un des meilleurs aspects du voyage réside dans le fait qu’il y a toujours une porte ouverte à des événements inattendus ou surprenants. On ne veut pas dire qu’en ne voyageant pas il ne se passe rien, mais c’est clair que ca arrive moins fréquemment.
L’autre jour l’ONG (Un Techo Para Mi Pais. Bolivia) avec laquelle on faisait du volontariat a obtenu un entretien avec Mamani Mamani pour la réalisation d’une vidéo de soutien à l’ONG a laquelle M a participé. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Mamani Mamani est considéré comme le peintre contemporain le plus emblématique de Bolivie. Ses tableaux sont remarquables pour leurs couleurs et le fait qu’ils traitent de l’indigénisme, le folklore et la tradition boliviens.
Mamani Mamani est une personne des plus simples, marrante et accesible. Avant de le quitter les interviewers ont chacun eu droit à une dédicace sur carte postale avec portrait !
M est rentrée au bureau de l’ONG enchantée par cette rencontre !

19 sept. 2010

Un Techo Para Mi Pais, Bolivia

Après notre séjour à Rurrenabaque on est retourné à La Paz pour faire un peu de volontariat avec l’ONG Un Techo Para Mi Pais Bolivia. M a cherché des financements de coopération internationale pour l’ONG et G a aménagé le garage pour permettre de stocker des outils et tenté de mettre en place un manuel de sécurité pour les constructions de l’ONG. En fin de semaine (3-5 Août) on est remonté à El Alto avec UTPMP pour construire quatre maisons de plus.

14 sept. 2010

La Pampa du Yacuma

Après les trois jours de jungle pure, nous avons fait un tour dans la pampa du Rio Yacuma. La différence entre les deux, est que la pampa est une zone beaucoup plus plane avec une flore plus basse et, en période de pluie, des grandes zones inondées. La pampa du Rio Yacuma est depuis deux ans une zone protégée constituée par la commune de Santa Rosa qui a souhaité maîtriser les activités touristiques sur ce site naturel, mais qui parait être une pratique plutôt rentable qu’autre chose.
Nous, nous l’avons visité en plein cœur de la saison sèche et le site ne se réduit alors qu’au cours d’eau dont la profondeur ne dépasse que rarement 70cm. Tous les animaux (caïmans, capibaras, oiseaux de toutes sortes,…) de la zone s’y entassent pour le plus grand plaisir des touristes, mais sûrement pas pour le leur. En effet le flot incessant des barques à moteur sur ce cours d’eau bien réduit induit plusieurs nuisances pour ces pauvres bêtes que nous ne voyions pas très à l’aise : bruit, pollution de la rivière, mouvement de l’eau.
Dans tout ça nous avons fait une petit « chasse » à l’anaconda pour essayer d’en voir un vivant dans cette période de sécheresse. Nous en avons trouvé un enfoui dans son terrier attendant le retour des pluies.
Cette expérience nous a fait nous poser la question de ce que l’on était venu chercher en venant à cet endroit : voir des animaux que l’on voit normalement au zoo dans leur environnement propre. Oui mais finalement à quel prix pour ces pauvres bêtes !
Au fait que la période de sécheresse ne devrait pas être une période touristique (selon nous), s’ajoute que la zone est aussi mise à mal par l’élevage intensif de bétail pour lequel la faune a été détruite et par la pratique de l’agriculture sur brûlis.

11 sept. 2010

Réserve Naturelle Madidi

Pour Don Lucho, notre guide, la jungle amazonienne s’apparente à ce qui pour nous est un supermarché. Né dans une des nombreuses communautés indigènes qui habitente dans le Madidi, il découpe un bout d’écorce d’un arbre (dont nous ne nous souvenons plus le nom) pour en faire une infusion qui guérit les indigestions. Si tu as soif et qu’il n’y a plus d’eau, il coupe un morceau de liane (dont nous ne nous souvenons plus non plus du nom) à l’intérieur duquel sort un jus excellent qui, en plus de calmer la soif, est apparemment excellent pour la santé. Si des fois tu te perds dans la jungle, il existe un arbre (nommé quecho) qui, si tu le frappe fort au niveau des racines, émet un son très fort qui s’entend à des kilomètres de distance et qui permet de te faire repérer. Si la nuit tombe et que personne n’a pu venir te chercher, les feuilles larges et douces d’un certain arbre peuvent servir de drap pour dormir, ou de parapluie s’il pleut ! Si une fourmi ou une araignée vénéneuse te pique, la sève de l’arbre ochoó ou soliman appliquée sur la piqûre peut réduire l’effet de 90%. Mais seulement une goutte ! Car une quantité plus importante peut être très dangereuse pour l’oganisme. Don Lucho nous a expliqué tout ça pendant qu’on avançait dans la Réserve Naturelle Madidi durant notre trek de 3 jours. Dormir au milieu de la jungle est tout une expérience, les bruits et la sensation d’être en pleine nature sauvage sont impressionnants.Nous avons vu tout plein de types d’oiseaux exotiques, des cochons de la jungle, un chat sauvage, des papillons de la taille de la main et tous les insectes et moustiques que vous pouvez imaginer. Nous n’avons pas eu de chance avec le puma, nous n’avons vu que ses empreintes.
Le dernier jour, nous avons construit un Mashaquipe (radeau) avec des troncs et une corde de caoutchouc avec lequel nous avons redescendula rivière Tuichi, nous baignant et prenant un peu le soleil.
Une riche expérience qui te fait sentir à la fois très fort et en même temps terriblement fragile.

5 sept. 2010

La route de Rurrenabaque

Après la Route de la Mort et nuit passée à Coroico, nous avons pris le car pour rejoindre Rurrenabaque à l’orée du bassin amazonien. Au programme : 16 heures de trajet, des paysages magnifiques, mais aussi des tonnes de poussière et une route bien défoncée !
Du coup le trajet fut assez terrible et la nuit bien longue… Impossible de dormir au fond du car, là où les irrégularités de la route se font le plus ressentir. Un conseil donc : ne jamais prendre les places du fond !
Au retour de Rurrenabaque, on a décidé de changer de stratégie. On n’a pas fait comme beaucoup de touristes qui prennent l’avion entre La Paz et Rurrenabaque et qui est la solution de facilité (trop d’impact sur l’environnement). On a fait un voyage en plusieurs temps avec combi, autostop en 4X4 (trop cool !), et taxi entrecoupé d’une bonne nuit de sommeil. Ce fut plus long, plus cher, mais tellement plus agréable ! On a pu discuter avec le mec qui nous a pris en autostop de son pays et d’Evo Morales (qui n’a pas la même réputation ici qu’en Europe), on devait faire attention que le taximan ne s’endorme pas dans les courbes étroites remontant jusqu’à La Paz tout en faisant un balai de montée/descente des vitres pour éviter que la poussière ne rentre et ne pas crever de chaud.
On est arrivés à bon port à La Paz avec une différence de température d’environ 25ºC avec Rurre.

3 sept. 2010

Death Road

La première fois que nous avons entendu parlé de la Route de la Mort (ou Death Road pour les touristes), c’était en voyant des jeunes touristes qui portaient des T-shirts sur lesquels était inscrit “I survived to the Death Road” ou des slogans semblables. Nous avons été curieux et avons regardé sur internet ce que c’était que la Route de la Mort. Comme certaines vidéos sur Youtube la décrivaient comme la route à faire pour les cyclistes un peu fous et accros à la montée d’adrénaline, on s’est motivé à la faire. Arrivés à La Paz, on s’est renseigné pour trouver une bonne agence et c’était parti !

Le jour J enfin arrivé, on l’a fait. Mais comme un certain nombre de collègues pacéniens (de La Paz) nous l’avaient bien dit, il n’y a finalement pas de quoi en faire un plat… Le trajet n’est pas facile, mais tu n’as pas non plus la sensation que la destination finale sera la mort. Si tu as un peu d’expérience en vélo, tu fais un peu attention, t’y vas mollo, et sans te coller au bord du précipice tu arrives sain et sauf.

Au niveau du plaisir procuré, les avis à S-A-M divergent sensiblement. G a bien kiffé et se glissait dans les descentes comme s’il était né avec un vélo entre les jambes. Tandis que M n’a pas apprécié du tout l’expérience. Le tremblement continu du vélo et en particulier du guidon dus au chemin rocailleux a fini par la faire souffrir et les deux gamelles qu’elle s’est prise n’ont pas non plus aidé.

Enfin… maintenant on a chacun notre T-shirt “Death Road Conqueror”…

Quelconque expérience dans le coin avec cette route controversée ? Une bonne gamelle mémorable ?


28 août 2010

Vague de froid en Amérique du Sud

Déjà quand on était à Lima, les gens nous disaient qu’il faisait plus froid que d’habitude et maintenant que l’hiver est bien présent les températures sont basses dans toute l’Amérique du Sud. Les informations que l’on peut lire ne sont pas toutes en accord : certaines disant que ça fait 40 ans qu’on n’a pas vu ça, d’autres seulement depuis 1993. D’autres indiquent que 80 personnes sont mortes à cause du froid, d’autres parlent de plus de 100 morts, d’autres de plus de 200
En tout cas le constat est partout le même : le phénomène climatique de ‘La Niña’ touche plus que d’habitude cette partie du monde (le signal d’alarme du changement climatique s’allume). Ajoutés à cela que les conditions de vie de nombreuses familles restent précaires et que dans beaucoup d’endroits les gens ne sont pas préparés à faire face à des situations exceptionnelles, le froid a fait beaucoup de dégâts. Maladies respiratoires, infections pulmonaires, morts par hipothermie, maisons mal isolées, écoles sans chauffage, personnes sans abri... La vague de froid n’a pas fait d’exception et est même arrivée en Amazonie où ont été enregistrées des températures de 10ºC où en d’autres années il faisait 20 ou 30 ºC.

19 août 2010

Un week-end de construction

Ce week-end on a participé à une action organisée par l’ONG Un Techo Para Mi País Bolivia consistant, avec un groupe de volontaires, à construire un certain nombre de maisons en bois pour des familles de la ville d’El Alto, qui constitue la banlieue pauvre de La Paz.
Partis le vendredi soir en bus, avec l’ensemble du groupe, on était accueillis dans un collège du quartier. Le lendemain matin très tôt, et après une nuit glaciale, on est partis en petits groupes de 5 ou 6 afin de commencer la construction.
Au programme : fondations sur pieux, mise en place du plancher, élévation des cloisons, construction de la charpente et pose du toit en zinc. L’ensemble de la maison est préfabriquée, et bien que ça paraisse simple dans l’ensemble, on s’est confronté à un certain nombre de problèmes : mise à niveau des pieux, bois secs et cassants, poutres vrillées...
Mais malgré les difficultés, l’ambiance était comme les jeunes étudiants ou travailleurs, exceptionnelle ! Tout est organisé de manière à souder les équipes, à sensibiliser les volontaires, à faire prendre conscience de l’importance du travail effectué.
S-A-M a vraiment adoré cette expérience et ne demande qu’une chose : RECOMMENCER !

18 août 2010

La Paz

Incroyable mais vrai, on peut construire une capitale administrative à plus de 3500 m d’altitude ! Bon ok tout le monde le savait, mais ça reste assez marrant de voir cette ville entourée de neiges éternelles et de sommets à plus de 6000 m.
L’urbanisation de La Paz est divisée entre la partie la plus ancienne et plus riche située au cœur de la vallée et la partie la plus récente et plus pauvre située sur les hauts plateaux et nommée El Alto.
Au centre-ville on y trouve une forêt de bâtiments de grande hauteur accueillant appartements, bâtiments publics (université, ministère) et sièges de sociétés privées, c’est El Prado. Dans ces reliefs accidentés, le béton est roi mais l’urbanisme apparemment pas toujours maitrisé (des tours de 30 étages à moins de 10 mètres de distance par exemple !). Dans ce coin, Il y a tous les services recherchés et la vie bat au même rythme que celui de l’occident.
Sur les coteaux se sont accrochés des bâtiments de basse hauteur, tandis que sur le plateau, la ville s’y étend de façon infinie avec peu souvent les services qu’elle nécessite.
En tout cas on se sent a La Paz rudement mieux qu’à Lima, le climat aidant !

14 août 2010

La fête de la Vierge de Copacabana

Ça y est, on est en Bolivie ! Plus concrètement à Copacabana de l’autre côté du Lac Titicaca où nous avons eu la chance de tomber en pleine fête de la Vierge de Copacabana, patronne de la ville et « Reine de la Nation » en Bolivie. Ce qui veut dire de nombreux défilés, fêtes et traditions pagano-catholiques dans toute la ville.
Par traditions, on se réfère à une longue queue (quelques heures) de gens attendant de pouvoir vénérer la Vierge en haut du mont Calvario, y faire des rites chamaniques pour être bénis par la vierge et/ou Pachamama avec fœtus de lamas, voiturettes, maisonnettes ou faux-billets pour que la vierge ou le chamane les bénissent aussi et attirent ces biens jusqu’à la personne. On a aussi vu des bénédictions de voitures, de camions ou de combis pour éviter les accidents ! Toute une expérience pour nous de pouvoir voir et vivre tout ça ! Ce sont ces genres d’expériences fortuites qui marquent un voyage et qui font que ça vaut la peine de parcourir le monde pour découvrir d’autres réalités !
NB : On fait un petit clin d’œil à un couple fort sympathique, Mth et F, avec qui nous avons partagé cette découverte.

Au revoir Pérou...
...Salut la Bolivie
!

13 août 2010

Le lac Titicaca et ses îles flottantes

Les paysages du plateau andin que l’on aperçoit du bus nous ont déjà parus magnifiques, mais lorsque l’on aperçoit le Lac Titicaca au sortir d’un virage surplombant la ville de Puno, ces paysages prennent une nouvelle dimension : on dirait qu’il y a la mer à 4000 m d’altitude !
Sur ce grand lac, on peut visiter la communauté des « Uros » vivant sur des îles flottantes qu’ils fabriquent eux-mêmes ! Ces îles sont constituées d’une base flottante mêlant racines de totora (sorte de roseau) et bouse de vache qui peut atteindre 3m de hauteur et qui doit être changée tous les 25 ans. Sur cette base viennent se superposer des couches de tiges de totora servant de socle à la construction des habitations. Les îles sont arrimées au fond du lac ou entre elles pour éviter leur dérive. Ça paraît vraiment incroyable que ça ne coule pas !

Les tenues regionales péruviennes selon Julia Codesido.


Comment préparer un jus d'orange au Pérou...



12 août 2010

Un pied dans la selva à Puerto Maldonado

Après le fatigant trek au Machu Picchu, on est allé se reposer aux portes de la selva à Puerto Maldonado dans un lodge (Anaconda Lodge). On y a fait du camping sous les grands arbres abritant tout un tas d’animaux (oiseaux, singes, tarentules…).
L’endroit était très agréable, avec piscine, au bord de laquelle les petits singes orphelins (parents tués pour la nourriture) accueillis par le propriétaire venaient jouer avec nous.
On y a eu deux petites histoires peu sympathiques avec les tarentules :
- une s’est retrouvée à l’intérieur de notre tente au moment où on s’est couché. C’est M qui a eu le plus de courage pour la virer !
- une autre s’est malicieusement agrippée au bras de G qui ne s’en est aperçu que lorsqu’on lui a fait la remarque. Il n’a pas fait le malin !

11 août 2010

Aguas Calientes

Aguas Calientes est une petite ville servant de pied-à-terre aux touristes allant visiter le site du Machu Picchu. Accessible uniquement en train ou à pied, elle nous a été présentée comme un petit paradis avec ses bains thermaux.
Au final cette ville fondée uniquement sur le tourisme nous a déçu à plus d’un titre.
D’abord elle s’apparente plus à un décor de parc d’attraction qu’à une ville bien typique du Pérou. Tout y est fait pour consommer : restaurants aux allures occidentales, massages à tous les coins de rue, hôtels...
Ensuite les bains thermaux qui sont l’argument le plus vendeur de la ville sont bien éloignés du guichet d’entrée afin qu’on ne voit pas à quoi ils ressemblent vraiment. Et c’est justifié, car il n’y en a pas un seul d’entre nous qui n’a pas hésité à se déshabiller pour se glisser dans ces énormes baignoires à l’eau trouble remplies de gens qui s’en servent apparemment autant pour se laver que pour faire un peu de relaxation !
Enfin la quantité de touristes et la difficulté d’accès conduisent à ce que les déchets soient stockés pour une durée apparemment assez longue à l’entrée de la ville ; nous accueillant dans leur plus bel apparat rouge et avec l’odeur propre à ce que les décharges du monde entier peuvent offrir de meilleur.
A vrai dire ça nous a rendu assez mal à l’aise d’être venus nous fourrer là-dedans !

10 août 2010

Machu Picchu

Que peut-on dire du Machu Picchu qui n’ait pas déjà été dit…
La première fois que tu accèdes au lieu, tu suis un petit chemin poussiéreux depuis l’entrée, jusqu’à ce qu’au bout de quelques mètres, Tin Nin ! Apparaît une vue panoramique de l’ensemble du site qui te coupe littéralement la respiration. C’est indescriptible ce qu’on peut ressentir. Certains rient, d’autres pleurent. Personne ne peut rester indifférent ! Tu te demandes alors intérieurement comment il est possible qu’à 2600m d’altitude, au milieu de toutes ces montagnes, on puisse rencontrer les restes de ce qui un jour fut un village avec de telles caractéristiques.
Ensuite tu te balades à l’intérieur, visitant chaque partie pendant que tu écoutes les explications du guide, mais tu ne peux rien faire d'autre qu’admirer la civilisation qui rendit cela réel. Chaque zone a sa propre signification, sa fonction et cela ne rend la visite que plus fascinante. Sans aucun doute une véritable définition de ce qu’est une merveille de l’humanité, on vous laisse apprécier tout cela par vous-mêmes.

9 août 2010

Le trek de 4 jours, direction Machu Picchu

Pour ce trek de 4 jours et 3 nuits, S-A-M a enfin retrouvé tous ses amis venus visiter le Pérou. Notre très aimable guide nous a nommés les Pumas (voire même les Pumas Bonitos !) :
- 1er jour, descente de l’Habra Malaga (4100 m) en VTT, direction Santa Maria, à environ 1300 m. C'etait bien fun, même si on a eu deux ou trois frayeurs. D'abord une petite chute d’une des amis. Un soleil presque à l'arrê. Conséquence : un beau bleu aux jambes. Puis M qui a mal negocié un virage et est allée tout droit dans le caniveau. Elle a été gênée par de l'eau qui lui est arrivée en pleine figure. Quelques bleus sur les fesses et les jambes et un bon coup sur la tête. Heureusement qu’elle portait un casque ! Et enfin arrivés en bas, on entend parler d'un accident de bus en haut de la montagne : en essayant d'éviter un cycliste, le bus est sorti de piste. Bilan : un mort et quelques blessés (le cycliste n'a rien eu !)
- 2ème jour : Trek de 8 heures direction Santa Teresa, magnifique ! Avec un passage sur le Camino del Inca et une arrivée sur des eaux thermales juste au bord de la rivière Urubamba. Apparemment c’était avant un site très touristique qui a été dévasté par les pluies torrentielles du début d’année. En tout cas un petit bain à 40 degrés fait du bien aux jambes lourdes !
- 3ème jour : Trek de 6 heures pour rejoindre Aguas Calientes, petite ville qui se trouve au pied du Machu Picchu. Balade beaucoup plus simple sur un chemin plat avec un premier aperçu au loin du Machu Picchu qui restait très difficile à distinguer...
- 4ème jour : Jour de visite au Machu Picchu. Les plus motivés se sont levés à 3h du matin pour faire la course au WaynaPicchu. Il fallait être dans les 400 premiers et la mission a été accomplie. On s’est ensuite rejoint sur le site du Machu Picchu, qui mérite vraiment tous ces efforts ! On vous en parle dans un Post à part...
Le retour à Cusco s’est fait dans un train première classe avant de dire au revoir à nos visiteurs le lendemain matin...

8 août 2010

Cuzco

Capitale impériale des Incas par excellence, Cuzco est une ville où on peut trouver à chaque coin de rue des vestiges de la période inca ou des grands marchés d’artisanat andin. L¡offre touristique n’en finit pas ; des treks qui t’emmènent au Machu Picchu, aux visites de la Vallée Sacrée, en passant par les musées, les tours pour la jungle ou le Parc National Manu… pas le temps de s’ennuyer !
De notre point de vue, on a trouvé la ville trop touristique, où l’anglais et le dollar sont omniprésents. Mais Cuzco reste Cuzco, ville fondée par les premiers incas Manco Cápac et Mama Ocllo, et aussi un arrêt quasi obligatoire lorsque l’on visite le Pérou.

6 août 2010

Sandboard a Huacachina

Non ce n’est pas une fusée, ni un avion, ni une crise d’histérie... c’est M descendant une dune de Huacachina en sandboard ! D’autres sont plus professionnels et descendent debout sur la planche, mais vu le cri de M, c’est déja bien pour elle de le faire sur le ventre.

5 août 2010

Le coût de la vie au Pérou

1 € = 3,63 /s. (nouveaux soles), au 18/07/2010
Un petit tableau des prix pratiqués :

1 repas dans un petit restaurant
(entrée + plat + boisson)
5 à 10/s.à partir de 2 €
1 jus d'orange1/s.environ 0,3 €
8 petits pains1/s.autour de 0,3 €
1 nuit d'hôtel pour 2
(sans petit déj.)
25 à 70/s.de 7 à 20 €
1 kg de viande15/s.4 €
1 bouteille de 3l d'eau2,5 à 3/s.de 0,7 a 0,8 €
1 pot de nutella 16/s.autour de 4,4 €

Les prix des trajets en taxi n’ont rien à voir non plus avec les prix en Europe. On s’en sort facilement pour moins de 20/s. pour un trajet déjà conséquent.
Les prix des trajets en car, suivant la distance et la période, varient entre 40 et 120/s. pour des trajets interurbains.
L’ouverture d’un compte bancaire au Pérou est très simple et rapide (pas besoin de vraie adresse locale) et permet, pour ceux qui y passent une longue durée, de faire des économies sur les commissions bancaires.

4 août 2010

Nazca et ses lignes mondialement connues

Après les sensations fortes à Huacachina, on est allé jusqu’à Nazca pour que les amis de M puissent voir les lignes gravées dans le sol. Ce sont des lignes représentant toutes sortes de formes figuratives (singe, araignée, chien...) qui s’étendent sur des kilomètres. Leur création est attribuée à la civilisation Nazca, mais il n’y a pas de véritable explication sur l’objectif de ces lignes. Plusieurs théories existent à ce sujet.
S-A-M, parce qu’il a quand même un certain sens de l’écologie a décidé de ne pas survoler en avion ces lignes (bien que ce soit le meilleur moyen de les apprécier !).
Pour information, les amis de M. Y étant eux allés, on a un petit retour sur expérience. Premièrement il ne faut pas avoir le mal d’avion, car dans un petit coucou virant à gauche puis à droite pour bien voir les figures, ça peut rendre malade !
Puis il est possible d’avoir de longues heures d’attente suivant l’affluence et la compagnie. Parfois jusqu’à 3h d’attente au total !
Enfin il y a des compagnies qui proposent des prix plus bas, mais c’est pour être dans la rangée du milieu, à savoir pas proche d’une fenêtre.
Malgré tout ça, l’expérience vaut apparemment le coût (100$ la ½ heure) !

2 août 2010

Huacachina, son désert, et son oasis

Pendant les quelques jours que nous avons passé avec les amis de M, on est passé à l’oasis de Huacachina. Malheureusement cette lagune autrefois complétement naturelle est aujourd’hui maintenue grâce au pompage de la nappe phréatique, pour conserver l’attrait touristique de ce lieu magique.
En effet tout autour de cet oasis s’étend un véritable désert de dunes de sable dans lequel on peut y faire des activités extrêmes, et spécialement du buggy et du sandboard.
Sensations fortes assurées !!
Ok, faire du buggy en plein désert ne paraît pas écolo ! Mais on n’en fait pas tous les jours, et franchement c’était fun !

Ica, le vin, la sorcière et la palmeraie

A première vue, Ica n’est pas précisément une des destinations les plus fascinantes du Pérou. Mais si on évite de rester dans le centre et qu’on fait une balade dans les alentourss, on peut tomber sur plus d’une bonne surprise. La région est connue comme la meilleure zone de production vinicole du Pérou. Visiter une cave et ses vignes pour apprendre la façon traditionnelle de cultiver et produire le vin et le pisco, et finir par une petite dégustation de ses produits est une bonne façon de passer la matinée.
En dehors de la ville, à Cachiche, se trouve un petit village de sorciers et sorcières, ou plutôt de chamanes (comme ils préfèrent se faire appeler), autenthiques survivants des bûchers de l’inquisition qui te prédisent l’avenir et soignent les maux dont tu peux souffrir. En plus on peut y visiter le musée peu commun des sorcières ainsi que la sculpture de la sorcière centenaire Julia Hernández Pecho Viuda de Díaz.
Juste à côté du village se trouve un authentique prodige de la nature, la palmeraie aux sept têtes. Personne n’a pu encore expliquer comment d’une seule racine ont poussé tant de palmiers. La légende du coin nous donne son explication. On vous conseille, si vous la visitez, de donner quelques soles à un voisins pour qu’il vous compte son histoire...