23 févr. 2010

Rumboperdido

Merci beaucoup Joan d'avoir parlé de nous dans ton blog Rumboperdido!

15 févr. 2010

Un mois et ciao...

15 février. Il reste exactement un mois avant le départ.
Si avant c’était bien une chose qu’on voyait lointaine et confuse dans l’espace-temps, aujourd’hui ça prend un peu plus corps de sorte qu’on se rend bien compte que le jour J est de plus en plus proche. Quand on pense à tout ça on se met dans un état bizarre, tous les muscles du corps se raidissent et notre esprit se vide, on a la boule au ventre, on laisse échapper un sourire nerveux et l’unique expression que renvoie notre visage est celle du “Aaaaaaaaaaaaah !!”. Quand cela arrive dans le métro, les gens nous regardent comme si on était des martiens, peut-être qu’on les effraie un chouïa. Qui sait ?
En ce moment les to-do-list sont nos plus fidèles alliés.Est-ce que j’ai fait ça, est-ce que j’ai pensé à résilier telle chose, est-ce qu’il ne me manque pas telle autre …?
On expérimente un mélange bizarre de sentiments contradictoires. D’un côté la joie, l’excitation, de l’autre la tristesse, la mélancolie parce qu’on va passer beaucoup de temps sans voir nos proches et on sait déjà qu’on va rater beaucoup de choses pendant notre absence. On suppose que cet état émotionnel curieux est bien normal étant données les circonstances.
De toute façon le choix est fait et on ne va pas reculer, d’ici un mois on s’en va !

5 févr. 2010

Quelle est ton empreinte écologique ?

L’autre jour S-A-M est tombé sur un guide de voyage intitulé Cuzco & the Inca trail qui contient un paragraphe très intéressant dont le titre correspond à celui de ce post: How big is your footprint ? Il traite de l’importance de voyager en respectant le milieu dans lequel on se trouve et donne une série de recommandations pour réduire l’empreinte écologique que l’on peut laisser pendant un séjour touristique. Comme on l’a beaucoup aimé, on vous propose un petit résumé ci-dessous:
- Autant que possible, essayer de choisir des destinations, des opérateurs touristiques et des hôtels qui ont un engagement reconnu dans l’éthique et l’environnement.
- Essayer d’acheter des biens et produits locaux plutôt qu’importés et faire usage du sens du bien commun lors de négociations, quelques dollars économisés peuvent représenter le salaire d’une semaine pour certaines personnes.
- Consommer l’eau et l’électricité avec le sens du bien commun, les voyageurs reçoivent souvent des services de meilleures qualité que les communautés locales.
- Apprendre les us et coutumes locaux, respecter les normes locales, se comporter et s’habiller de façon appropriée en fonction de la situation et du lieu.
- Protéger la faune sauvage et les ressources naturelles locales. Ne pas acheter de souvenirs ou de biens faits à partir d’éléments naturels à moins qu’ils soient clairement issus d’une production soutenable ou qu’ils ne soient pas protégés par la législation CITES (Convention on International Trade in Endangered Species).
- Demander la permission aux gens avant de faire des photos ou des vidéos.
- Préférer loger dans des hébergements locaux plutôt que dans des enseignes d’origine étrangère. De cette manière les bénéfices économiques profiteront aux populations locales et ce sera aussi une bonne occasion de connaître la culture locale.
- Aux alentours de Cuzco, il se peut que tu regrettes de ne pas donner d’argent aux enfants des rues en échange de cartes postales, de caramels ou du nettoyage de tes chaussures. Cependant il est fortement conseillé de ne pas le faire : dans certains cas cet argent pourra par exemple être utilisé pour acheter de la cocaïne à snifer ou aller dans la poche d’un père alcoolique. II est préférable de donner de la nourriture ou même d’offrir une écharpe ou des gants dans le cas où il fait froid.
- Il n’est pas nécessaire de dire qu’un don au bénéfice d’une personne locale n’est jamais de trop.

Connaissez-vous une autre recommandation qui irait dans ce sens ?

Source : Ben Box, Roger Perkins & Kate Hannay (2001). Cuzco & the Inca trail. England: Footprint Handbooks.