30 sept. 2010

Le Musée Textile Ethnographique à Sucre

Parmi les nombreux musées que compte la ville, nous avons visité le Musée Textile Ethnographique de remarquable qualité. Il offre à voir au travers de la création textile, les différentes cultures de la région de Sucre leurs coutumes, leurs danses et musiques, leurs activités rémunératrices…
Ces cultures étant en voie de disparition, la fondation ASUR qui est à l’origine du musée, s’est donné comme mission de relancer la production artisanale de haute qualité pour « créer des emplois et des revenus dans le secteur rural, […] revitaliser la créativité culturelle des communautés, […] participer à l'enrichissement culturel de l'acheteur et […] contribuer au développement touristique de Sucre » (source : http://www.bolivianet.com/asur/indexfr.htm).
En tout cas le musée est très enrichissant, et surtout très agréable à visiter. On le recommande !

27 sept. 2010

Sucre

Sucre est une très belle ville toute blanche dans laquelle on sent que la culture est bien vivante. Capitale constitutionnelle du pays (et non La Paz n’est finalement pas la « vraie » capitale de la Bolivie), son histoire est très riche et en lien direct avec l’histoire de la Bolivie. Pour exemple la Casa de la Libertad, située sur la place principale, est le lieu où a été signée l’indépendance du pays.
On a profité d’un soir pour faire un Quiz en faveur du Centro Educativo Ñanta dans un bar boliviano-hollandais, l’Amsterdam. C’est un centre qui fournit assistance médicale et sociale, éducation et nourriture aux enfants des rues de Sucre. Nous sommes tombés dans une équipe internationale et avons eu la chance de gagner… On a donc fait d’une pierre deux coups !!

26 sept. 2010

Sorata et la grotte de San Pedro

Première destination après La Paz, le village de Sorata et la randonnée jusqu’á la grotte de San Pedro. Etant donné que c’était la fête à Sorata on a pu profiter de défilés avec danses et musiques traditionnelles pendant notre séjour.
Située à trois heures au Nord de La Paz, le principal intérêt d’aller jusqu'à Sorata est la grotte de San Pedro. Elle se situe à quelques deux heures de marche du village et a une longueur de 480 m. San Pedro est le foyer de plusieurs types de chauve-souris et possède un grand lac cristallin en son sein et qui, si nous avons bien compris, a une profondeur de 400m.

23 sept. 2010

100 entrées !

Ca fait déjà quelques mois que nous avons commencé ce blog avec le désir de partager nos périples en Amérique du Sud avec vous tous. Merci à vous de nous lire et de découvrir un peu à nos côtés ce continent si merveilleux.
Pour le post numéro 100, on vous dévoile comment on a fait la bannière du blog… Ni plus ni moins que le dos de G décoré par les gribouillages de M !

22 sept. 2010

Le départ de La Paz

Il y a deux samedis en arrière, les gens de l’ONG UTPMP Bolivia nous ont organisé une fête de départ de La Paz. Quelques photos de la soirée. On a fini dans un karaoké des plus rocambolesques de La Paz, chantant de la Cumbia et des chansons de Disney…
A tous les nouveaux amis qu’on a fait à La Paz c’était un plaisir de vous avoir connus. On vous porte dans notre cœur !

20 sept. 2010

Mamani Mamani

Sans doute un des meilleurs aspects du voyage réside dans le fait qu’il y a toujours une porte ouverte à des événements inattendus ou surprenants. On ne veut pas dire qu’en ne voyageant pas il ne se passe rien, mais c’est clair que ca arrive moins fréquemment.
L’autre jour l’ONG (Un Techo Para Mi Pais. Bolivia) avec laquelle on faisait du volontariat a obtenu un entretien avec Mamani Mamani pour la réalisation d’une vidéo de soutien à l’ONG a laquelle M a participé. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Mamani Mamani est considéré comme le peintre contemporain le plus emblématique de Bolivie. Ses tableaux sont remarquables pour leurs couleurs et le fait qu’ils traitent de l’indigénisme, le folklore et la tradition boliviens.
Mamani Mamani est une personne des plus simples, marrante et accesible. Avant de le quitter les interviewers ont chacun eu droit à une dédicace sur carte postale avec portrait !
M est rentrée au bureau de l’ONG enchantée par cette rencontre !

19 sept. 2010

Un Techo Para Mi Pais, Bolivia

Après notre séjour à Rurrenabaque on est retourné à La Paz pour faire un peu de volontariat avec l’ONG Un Techo Para Mi Pais Bolivia. M a cherché des financements de coopération internationale pour l’ONG et G a aménagé le garage pour permettre de stocker des outils et tenté de mettre en place un manuel de sécurité pour les constructions de l’ONG. En fin de semaine (3-5 Août) on est remonté à El Alto avec UTPMP pour construire quatre maisons de plus.

14 sept. 2010

La Pampa du Yacuma

Après les trois jours de jungle pure, nous avons fait un tour dans la pampa du Rio Yacuma. La différence entre les deux, est que la pampa est une zone beaucoup plus plane avec une flore plus basse et, en période de pluie, des grandes zones inondées. La pampa du Rio Yacuma est depuis deux ans une zone protégée constituée par la commune de Santa Rosa qui a souhaité maîtriser les activités touristiques sur ce site naturel, mais qui parait être une pratique plutôt rentable qu’autre chose.
Nous, nous l’avons visité en plein cœur de la saison sèche et le site ne se réduit alors qu’au cours d’eau dont la profondeur ne dépasse que rarement 70cm. Tous les animaux (caïmans, capibaras, oiseaux de toutes sortes,…) de la zone s’y entassent pour le plus grand plaisir des touristes, mais sûrement pas pour le leur. En effet le flot incessant des barques à moteur sur ce cours d’eau bien réduit induit plusieurs nuisances pour ces pauvres bêtes que nous ne voyions pas très à l’aise : bruit, pollution de la rivière, mouvement de l’eau.
Dans tout ça nous avons fait une petit « chasse » à l’anaconda pour essayer d’en voir un vivant dans cette période de sécheresse. Nous en avons trouvé un enfoui dans son terrier attendant le retour des pluies.
Cette expérience nous a fait nous poser la question de ce que l’on était venu chercher en venant à cet endroit : voir des animaux que l’on voit normalement au zoo dans leur environnement propre. Oui mais finalement à quel prix pour ces pauvres bêtes !
Au fait que la période de sécheresse ne devrait pas être une période touristique (selon nous), s’ajoute que la zone est aussi mise à mal par l’élevage intensif de bétail pour lequel la faune a été détruite et par la pratique de l’agriculture sur brûlis.

11 sept. 2010

Réserve Naturelle Madidi

Pour Don Lucho, notre guide, la jungle amazonienne s’apparente à ce qui pour nous est un supermarché. Né dans une des nombreuses communautés indigènes qui habitente dans le Madidi, il découpe un bout d’écorce d’un arbre (dont nous ne nous souvenons plus le nom) pour en faire une infusion qui guérit les indigestions. Si tu as soif et qu’il n’y a plus d’eau, il coupe un morceau de liane (dont nous ne nous souvenons plus non plus du nom) à l’intérieur duquel sort un jus excellent qui, en plus de calmer la soif, est apparemment excellent pour la santé. Si des fois tu te perds dans la jungle, il existe un arbre (nommé quecho) qui, si tu le frappe fort au niveau des racines, émet un son très fort qui s’entend à des kilomètres de distance et qui permet de te faire repérer. Si la nuit tombe et que personne n’a pu venir te chercher, les feuilles larges et douces d’un certain arbre peuvent servir de drap pour dormir, ou de parapluie s’il pleut ! Si une fourmi ou une araignée vénéneuse te pique, la sève de l’arbre ochoó ou soliman appliquée sur la piqûre peut réduire l’effet de 90%. Mais seulement une goutte ! Car une quantité plus importante peut être très dangereuse pour l’oganisme. Don Lucho nous a expliqué tout ça pendant qu’on avançait dans la Réserve Naturelle Madidi durant notre trek de 3 jours. Dormir au milieu de la jungle est tout une expérience, les bruits et la sensation d’être en pleine nature sauvage sont impressionnants.Nous avons vu tout plein de types d’oiseaux exotiques, des cochons de la jungle, un chat sauvage, des papillons de la taille de la main et tous les insectes et moustiques que vous pouvez imaginer. Nous n’avons pas eu de chance avec le puma, nous n’avons vu que ses empreintes.
Le dernier jour, nous avons construit un Mashaquipe (radeau) avec des troncs et une corde de caoutchouc avec lequel nous avons redescendula rivière Tuichi, nous baignant et prenant un peu le soleil.
Une riche expérience qui te fait sentir à la fois très fort et en même temps terriblement fragile.

5 sept. 2010

La route de Rurrenabaque

Après la Route de la Mort et nuit passée à Coroico, nous avons pris le car pour rejoindre Rurrenabaque à l’orée du bassin amazonien. Au programme : 16 heures de trajet, des paysages magnifiques, mais aussi des tonnes de poussière et une route bien défoncée !
Du coup le trajet fut assez terrible et la nuit bien longue… Impossible de dormir au fond du car, là où les irrégularités de la route se font le plus ressentir. Un conseil donc : ne jamais prendre les places du fond !
Au retour de Rurrenabaque, on a décidé de changer de stratégie. On n’a pas fait comme beaucoup de touristes qui prennent l’avion entre La Paz et Rurrenabaque et qui est la solution de facilité (trop d’impact sur l’environnement). On a fait un voyage en plusieurs temps avec combi, autostop en 4X4 (trop cool !), et taxi entrecoupé d’une bonne nuit de sommeil. Ce fut plus long, plus cher, mais tellement plus agréable ! On a pu discuter avec le mec qui nous a pris en autostop de son pays et d’Evo Morales (qui n’a pas la même réputation ici qu’en Europe), on devait faire attention que le taximan ne s’endorme pas dans les courbes étroites remontant jusqu’à La Paz tout en faisant un balai de montée/descente des vitres pour éviter que la poussière ne rentre et ne pas crever de chaud.
On est arrivés à bon port à La Paz avec une différence de température d’environ 25ºC avec Rurre.

3 sept. 2010

Death Road

La première fois que nous avons entendu parlé de la Route de la Mort (ou Death Road pour les touristes), c’était en voyant des jeunes touristes qui portaient des T-shirts sur lesquels était inscrit “I survived to the Death Road” ou des slogans semblables. Nous avons été curieux et avons regardé sur internet ce que c’était que la Route de la Mort. Comme certaines vidéos sur Youtube la décrivaient comme la route à faire pour les cyclistes un peu fous et accros à la montée d’adrénaline, on s’est motivé à la faire. Arrivés à La Paz, on s’est renseigné pour trouver une bonne agence et c’était parti !

Le jour J enfin arrivé, on l’a fait. Mais comme un certain nombre de collègues pacéniens (de La Paz) nous l’avaient bien dit, il n’y a finalement pas de quoi en faire un plat… Le trajet n’est pas facile, mais tu n’as pas non plus la sensation que la destination finale sera la mort. Si tu as un peu d’expérience en vélo, tu fais un peu attention, t’y vas mollo, et sans te coller au bord du précipice tu arrives sain et sauf.

Au niveau du plaisir procuré, les avis à S-A-M divergent sensiblement. G a bien kiffé et se glissait dans les descentes comme s’il était né avec un vélo entre les jambes. Tandis que M n’a pas apprécié du tout l’expérience. Le tremblement continu du vélo et en particulier du guidon dus au chemin rocailleux a fini par la faire souffrir et les deux gamelles qu’elle s’est prise n’ont pas non plus aidé.

Enfin… maintenant on a chacun notre T-shirt “Death Road Conqueror”…

Quelconque expérience dans le coin avec cette route controversée ? Une bonne gamelle mémorable ?