31 juil. 2010

Exposition photographique “Yuyanapaq. Para recordar”

La seconde exposition que nous avons visitée au Musée de la Nation était une exposition photographique intitulée “Yuyanapaq. Para recordar”. Un espace qui à travers ses images choquantes fait l’éloge de la nécessité de préserver la mémoire historique péruvienne et donne les preuves irréfutables de l’horreur vécue pendant 20 ans (1980-2000) par de nombreux péruviens victimes du conflit entre le Sentier Lumineux et les forces de l’ordre péruviennes.
Inaugurée par la Commission de la Vérité et de la Réconciliation, Yuyanapaq constitue un rapport final visuel de l’investigation menée par cette commission sur ce qui s’est passé durant ces deux décennies de conflits armés, d’actes terroristes, de peur, de désolation, de méfiance envers les forces publiques, et avant tout de confusion.
"Un pueblo sin memoria es un pueblo sin destino. Un país que resuelva cerrar los ojos ante las tragedias de la guerra, el crimen inhumano, la desaparición de personas, la violencia contra las mujeres, el asesinato aleve y nocturno, la matanza de inocentes, será finalmente una sociedad incapaz de mirarse a sí misma y, por lo tanto, proclive a repetir las causas y los efectos de la violencia, la discriminación y la muerte." Beatriz Merino, Defenseur du Peuple au Pérou.


Exposition “La luz del Indigenismo” au Musée de la Nation

Comme on n’a pas eu de chance et que le Musée de la Nation était en pleine phase de rénovation (collection inaccessible au public), on en a profité pour voir les expositions temporaires.
Le Musée de la Nation est l’un des musées les plus importants du Pérou, situé dans un énorme bâtiment dans le district de San Borja à Lima. Sa collection compte plus de 15 000 pièces préhispaniques, d’art colonial, populaire et contemporain.
La première exposition que nous avons visitée s’intitule « La lumière de l’indigénisme » et est constituée d’oeuvres d’art plastique et pictural, de peintures, de photographies et de littérature consacrée au mouvement artistique de l’indigénisme péruvien. Avec à sa tête José Sabogal, l’indigénisme répond à l’intérêt de défendre les plus démunis et promeut les racines et origines péruviennes afin de participer à la définition de l’identité péruvienne.


29 juil. 2010

Le transport public urbain au Pérou

Combis, autobus, taxis, mototaxis, et maintenant le Métropolitano ! A Lima, comme dans le reste du Pérou, l’offre de transports publics n’en finit pas.
Des populaires combis qui au rythme de la cumbia ou du reageton s’arrêtent n’importe où et n’importe comment pour laisser les gens descendre ou monter, en même temps que le cobrador (celui qui fait payer le bus) crie le trajet du bus vers l’extérieur : “tooooodo Arequipa, Lima centroooo, Lima centrooooo” et indique à ses passagers : “sube, subeeeee, baja, baja, pie derecho, pie derecho” (« monte, monteeeee ! descends, descends, pied droit, pied droit »).
En passant par les taxis de toutes les formes et couleurs avec lesquels il vaut mieux négocier le prix avant de monter, pour éviter d’avoir une mauvaise surprise à la fin du trajet.
Jusqu’au Métropolitano, bus municipal express, qui en même pas deux mois de fonctionnement a fait plusieurs accidents.
Mais notre préféré est quand même le mototaxi, une espèce de capsule métallique ou de toile avec une moto à trois roues incorporée à l’intérieur qui fait plus de bruit qu’autre chose. Parce que pour avancer, ça n’avance pas beaucoup !! Mais ça nous éclate !

28 juil. 2010

Barranco

A côté du district aux airs populaires dans lequel on vit, à San Juan de Miraflores, on trouve le district de Barranco. Il nous plaît nous échapper de temps en temps pour se balader dans ses rues pittoresques pleines de bâtiments coloniaux aux couleurs vives, contempler l’océan depuis ses falaises, ou simplement nous assoir dans un bar pour y écouter de la bonne musique.
Centre névralgique de la vie bohémienne et artistique underground de Lima, on recommande de s’y balader pour ceux qui iraient à Lima !

27 juil. 2010

Toujours vivants !

Après quelques semaines pleines de mouvement et aussi quelques problèmes de connexion internet, S-A-M est de retour !
Bien qu’on ait laissé le blog un peu de côté, on reste motivé à vous raconter ce que l’on voit et ce que l’on vit. C’est pour cela qu’on va vous faire un retour sur ce que nous avons fait pendant tout ce temps, afin que vous ne perdiez pas le fil de nos aventures. On espère que vous appréciez !

Les petits vendeurs

Ils sont à tous les coins de rue… et parfois même entre !
Ici il n’y a encore que très peu de centres commerciaux comme on en trouve en Europe, et les nombreux marchés et épiceries ne suffisent pas toujours à contenter les clients. Du coup fleurissent un peu partout des vendeurs ambulants de tout et parfois de n’importe quoi : vendeurs de fruits, de jus, de sandwichs, de bonbons, d’habits, de balais,…, réparateurs horlogers, fabricants de clés, cireurs de chaussures… il y en a même qui vous proposent de vous faire peser !
Ils font pratiquement partie du paysage.
Au Pérou ils représentent une part importante de l’activité économique mais ne participent que très peu à l’enrichissement du pays. Ces activités permettent surtout à ceux qui les réalisent d’avoir une petite source de revenus.

20 juil. 2010

Avoir honte de sa sélection nationale



Rendant visite à la bibliothèque nationale du Pérou, on est tombé sur une exposition de dessins humoristique sur l’équipe nationale de football péruvienne.
On peut vous dire qu’on n’est pas les seuls en France à avoir honte de notre équipe, certaines illustrations étant bien caustiques.



La victoire de la sélection espagnole à Lima

Quelques photos de comment on a vécu la finale du Mondial sud-africain 2010 à Lima. Bien qu’on était pas en Espagne pour célébrer la victoire, la fête a quand même été mémorable.

1 juil. 2010

La “pampa des chiens” à Huaral

L’autre tour M est allée visiter avec l’ONG MATISEE la “pampa des chiens” à Huaral. Le lieu, situé un peu en dehors de la ville, consiste en une grande plaine de terre que les habitants de la ville de Huaral utilisent comme décharge. Les images parlent d’elles-mêmes : vue sur des poubelles jusqu’à l’horizon sans aucun type d’organisation ni de traitement des déchets. Ce lieu reçoit ce nom en raison de la grande quantité de chiens que l’on peut voir vivre entre les détritus. Ce qui est le plus choquant a été de rencontrer des gens agitant les déchets pour faire des tas de carton, de verre, de boites de conserve, etc, pour ensuite les revendre. Sans gant, ni masque, ni rien, ces personnes vivent juste à côté de la décharge dans des maisons qu’ils ont construites avec ce qu’il y a sur place. En faisant du volontariat on est amené à voir des choses qu'en tant que touristes on ne verrait jamais. Et cette décharge est le miroir d'une des nombreuses facettes que peut avoir le Pérou.