Merci à porviajeros.com pour nous avoir proposé de nous exprimer sur ce voyage. En plus il y a plein d’autres témoignages de voyageurs.
20 mai 2011
11 mai 2011
SAM revient…
Bonjour à toutes et à tous,
Comme vous avez pu le constater, vous qui avez suivi nos aventures et mésaventures à travers ce blog, ça faisait un moment qu’on ne vous avait pas donné de signes de vie. Le fait est qu’un événement inattendu et très douloureux a eu lieu dans la famille de M. Ce qui nous a obligé à rentrer de toute urgence en Europe, avançant notre date de retour et par conséquent mettant fin à notre voyage. Comme vous pouvez l’imaginez, cela fait partie des mauvaises nouvelles qui donne à ta vie un virage à 360º.
Presque trois mois plus tard, les choses se remettent petit à petit en place et bien qu’il cet événement laisse encore un goût fort amer, on a retrouvé la force qui nous permet d’écrire ces quelques lignes.
Comme on n’a pas terminé de raconter notre voyage mais qu’on désire encore le faire, on vous révélera petit à petit comment nous avons passé ce dernier mois en Amérique du Sud.
Contents d’être de retour, on peut dire que vous nous avez manqué.
Comme vous avez pu le constater, vous qui avez suivi nos aventures et mésaventures à travers ce blog, ça faisait un moment qu’on ne vous avait pas donné de signes de vie. Le fait est qu’un événement inattendu et très douloureux a eu lieu dans la famille de M. Ce qui nous a obligé à rentrer de toute urgence en Europe, avançant notre date de retour et par conséquent mettant fin à notre voyage. Comme vous pouvez l’imaginez, cela fait partie des mauvaises nouvelles qui donne à ta vie un virage à 360º.
Presque trois mois plus tard, les choses se remettent petit à petit en place et bien qu’il cet événement laisse encore un goût fort amer, on a retrouvé la force qui nous permet d’écrire ces quelques lignes.
Comme on n’a pas terminé de raconter notre voyage mais qu’on désire encore le faire, on vous révélera petit à petit comment nous avons passé ce dernier mois en Amérique du Sud.
Contents d’être de retour, on peut dire que vous nous avez manqué.
6 févr. 2011
5 févr. 2011
Deux semaines d’apprentissage
Durant ces deux semaines à Chiloé, G a pu admirer les paysages de l’archipel, ses églises, mais a aussi appris quelques rudiments du travail du bois, que ce soit en menuiserie ou en charpenterie.
Du travail en atelier, des petites réparations sur site, la visite d’un chantier de rénovation en profondeur de l’église de Tenaun, tel a été le programme de G pendant ces deux semaines qui lui confirment son goût prononcé pour cette discipline.
Du travail en atelier, des petites réparations sur site, la visite d’un chantier de rénovation en profondeur de l’église de Tenaun, tel a été le programme de G pendant ces deux semaines qui lui confirment son goût prononcé pour cette discipline.
4 févr. 2011
Les églises en bois de Chiloé
A Chiloé, chaque ville, chaque village possède sa propre église en bois, même les plus isolés, ceux situés sur les petites îles avoisinant la principale ont la leur.
Celles étant inscrites au Patrimoine de l’Humanité font partie d’un programme de conservation et de restauration à l’identique.
Les éléments structuraux défectueux sont remplacés, les pièces en bon état sont conservées, certains éléments d’assemblage, notamment les métalliques sont remplacés par d’autres plus résistants, mais les techniques d’assemblage elles-mêmes sont conservées selon les méthodes ancestrales (Queue de Milan, rayon de Jupiter,...). Le résultat final ne doit pas laisser transparaître la moindre modification architecturale.
G a lui trouvé que les intérieurs de ces églises offrent une chaleur que ceux des églises en pierre ne peuvent pas égaler.
Celles étant inscrites au Patrimoine de l’Humanité font partie d’un programme de conservation et de restauration à l’identique.
Les éléments structuraux défectueux sont remplacés, les pièces en bon état sont conservées, certains éléments d’assemblage, notamment les métalliques sont remplacés par d’autres plus résistants, mais les techniques d’assemblage elles-mêmes sont conservées selon les méthodes ancestrales (Queue de Milan, rayon de Jupiter,...). Le résultat final ne doit pas laisser transparaître la moindre modification architecturale.
G a lui trouvé que les intérieurs de ces églises offrent une chaleur que ceux des églises en pierre ne peuvent pas égaler.
19 janv. 2011
On se sépare… mais seulement temporairement !
Si vous l’avez bien compris… après tant de mois collés l’un à l’autre, Chiloé marque un point de division temporaire entre les membres de S-A-M. La raison est que G a trouvé un volontariat très intéressant avec la fondation qui se charge de restaurer les églises inscrites au Patrimoine de l’Humanité de l’ile de Chiloé et va passer deux semaines à travailler avec eux. M n’étant pas très intéressée va continuer le voyage en profitant un peu plus pour connaitre le Chili et l’Argentine et passer ensuite au Brésil.
Après son volontariat G rejoindra M au Brésil pour continuer l’aventure ensembles...
Ainsi à partir de maintenant vous devriez recevoir des nouvelles de chacun d’entre nous séparément… On espère que vous en profiterez d’autant plus !
Après son volontariat G rejoindra M au Brésil pour continuer l’aventure ensembles...
Ainsi à partir de maintenant vous devriez recevoir des nouvelles de chacun d’entre nous séparément… On espère que vous en profiterez d’autant plus !
17 janv. 2011
Chiloé - Ancud
La dernière étape de notre voyage a été l’ile de Chiloé et plus spécifiquement la ville d’Ancud. L’idée était de planter la tente dans un camping d’Ancud et de là faire des excursions d’un jour dans la zone nord et centre de l’ile. Mais finalement on est beaucoup resté à Ancud et on n’a pas vraiment visité ce que l’on souhaitait. On avait surement besoin de se reposer un peu et de profiter du temps...
Du coup on n’a pas grand chose à raconter sur les attractions de l’ile. Sauf qu’on ne peut pas y rater le curanto, plat à base de moules, clovisses et viande cuisiné dans un puits de terre. Si si, il est bien cuit dans la terre ! Pour plus d’informations, suivez le lien.
Sinon, on peut dire que Chiloé est un lieu bien tranquille et paisible, assez campagnard.
Du coup on n’a pas grand chose à raconter sur les attractions de l’ile. Sauf qu’on ne peut pas y rater le curanto, plat à base de moules, clovisses et viande cuisiné dans un puits de terre. Si si, il est bien cuit dans la terre ! Pour plus d’informations, suivez le lien.
Sinon, on peut dire que Chiloé est un lieu bien tranquille et paisible, assez campagnard.
15 janv. 2011
13 janv. 2011
L’Ile Victoria et la forêt d’Arrayanes
San Carlos de Bariloche se trouve au bord d’un immense lac, le lac Nahuel Huapi, qui abrite une réserve naturelle du même nom ainsi qu’une grande île, l’île Victoria.
Ayant pris un « tour » (on n’a pas trouvé d’autre solution !), on a vogué sur les eaux du lac jusqu’à sa pointe Nord et la Réserve Naturelle abritant une espèce d’arbres bien particuliers, les arrayán. Ils sont caractérisés par la forme hélicoïdale de leur tronc et sa couleur dorée, et enfin par sa croissance extrêmement lente : le tronc gagne 1 cm de rayon tous les dix ans !
Outre cet arbre on a pu voir dans cette zone restreinte le Coihue, une espèce beaucoup plus imposante et plus haute que son compagnon.
Puis on nous a emmenés sur l’île Victoria qui héberge d’autres espèces d’arbres dont beaucoup ne sont pas du tout endémiques : Séquoias, Pins d’Oregon, eucalyptus... Dans le premier quart du XXème siècle, les occupants de l’île ont commencé un vivarium avec de nombreuses espèces exotiques. Aujourd’hui ces espèces étant devenues invasives, les responsables du Parc ont entamé un travail de replantation des espèces endémiques.
Ayant pris un « tour » (on n’a pas trouvé d’autre solution !), on a vogué sur les eaux du lac jusqu’à sa pointe Nord et la Réserve Naturelle abritant une espèce d’arbres bien particuliers, les arrayán. Ils sont caractérisés par la forme hélicoïdale de leur tronc et sa couleur dorée, et enfin par sa croissance extrêmement lente : le tronc gagne 1 cm de rayon tous les dix ans !
Outre cet arbre on a pu voir dans cette zone restreinte le Coihue, une espèce beaucoup plus imposante et plus haute que son compagnon.
Puis on nous a emmenés sur l’île Victoria qui héberge d’autres espèces d’arbres dont beaucoup ne sont pas du tout endémiques : Séquoias, Pins d’Oregon, eucalyptus... Dans le premier quart du XXème siècle, les occupants de l’île ont commencé un vivarium avec de nombreuses espèces exotiques. Aujourd’hui ces espèces étant devenues invasives, les responsables du Parc ont entamé un travail de replantation des espèces endémiques.
12 janv. 2011
San Carlos de Bariloche et son influence suisse
Après quelques jours dans la cité pseudohippie d’El Bolson, on est passé à une autre ambiance en arrivant dans celle de San Carlos de Bariloche située à quelques 200 km au Nord de notre précédente étape.
Ici tant les paysages que les constructions et la nourriture nous rapprochent de l’Europe et en particulier de la Suisse ! De nombreux lacs entourés par des montagnes enneigées même en été, de la verdure, des chalets en bois, des entreprises florissantes de chocolat, un musée du chocolat, une station de ski, de la fondue au fromage dans les menus des restaurants...
L’idée a même été poussée jusqu’à créer un village qui porte aujourd’hui le nom de Colonia Suiza (sic), à quelques 10 km de Bariloche, et qui concentre les clichés de la Suisse.
Les paysages sont très beaux, le chocolat bon, mais la fondue n’est quand même pas aussi bonne que par chez nous !
Ici tant les paysages que les constructions et la nourriture nous rapprochent de l’Europe et en particulier de la Suisse ! De nombreux lacs entourés par des montagnes enneigées même en été, de la verdure, des chalets en bois, des entreprises florissantes de chocolat, un musée du chocolat, une station de ski, de la fondue au fromage dans les menus des restaurants...
L’idée a même été poussée jusqu’à créer un village qui porte aujourd’hui le nom de Colonia Suiza (sic), à quelques 10 km de Bariloche, et qui concentre les clichés de la Suisse.
Les paysages sont très beaux, le chocolat bon, mais la fondue n’est quand même pas aussi bonne que par chez nous !
10 janv. 2011
El Bolsón
Après El Calafate on est passé au large d’El Chalten, un petit village apparemment très mignon surtout pour ses nombreux sentiers de randonnées de montagne. Mais on n’a fait que passé en raison des séquelles que nous avait laissé le précédent trekking. On a ensuite fait une escale technique à Los Antiguos pour se rendre compte qu’il n’y avait rien de très intéressant à faire. On a préféré repartir le lendemain à El Bolson pour rejoindre nos kiwis préférés Rachel et Steve.
Bien qu’elle possède la renommée d’avoir été le siège d’une grande communauté hippie à la fin des années soixante, la ville d’El Bolson est maintenant plus une terre de tourisme, d’agriculture, de production de bière et d’artisanat, et de quelques hippies. Mais rien qui ne fait d’elle un Hippieland comme en parlent les guides de voyage.
Entre les mille et une excursions que l’on peut y faire, nous avons opté pour un jour au Parc National Lago Puelo où nous nous sommes baigné dans les eaux glacées du lac. Le lendemain nous avons fait une balade jusqu’à la Cascada Escondida en passant par la formation géologique du nom de Cabeza del Indio.
Nous n’avons évidemment pas oublié de visiter le marché artisanal d’El Bolson et de goûter ses délicieuses framboises !
Bien qu’elle possède la renommée d’avoir été le siège d’une grande communauté hippie à la fin des années soixante, la ville d’El Bolson est maintenant plus une terre de tourisme, d’agriculture, de production de bière et d’artisanat, et de quelques hippies. Mais rien qui ne fait d’elle un Hippieland comme en parlent les guides de voyage.
Entre les mille et une excursions que l’on peut y faire, nous avons opté pour un jour au Parc National Lago Puelo où nous nous sommes baigné dans les eaux glacées du lac. Le lendemain nous avons fait une balade jusqu’à la Cascada Escondida en passant par la formation géologique du nom de Cabeza del Indio.
Nous n’avons évidemment pas oublié de visiter le marché artisanal d’El Bolson et de goûter ses délicieuses framboises !
8 janv. 2011
El Calafate – Glacier Perito Moreno
Après avoir passé quelques jours à Puerto Natales pour récupérer du trek de Torres del Paine, on a repris la route direction El Calafate, la ville la plus proche du glacier Perito Moreno. La ville, complètement orientée vers le tourisme n’a en soi-même rien d’attractif sinon d’être le point de départ vers le glacier. On a donc pris un bus public direction le Parc National des Glaciers évitant ainsi les tours qui coûtent un bras. Ne parlons pas des bateaux qui longent le glacier.
Ci-dessous quelques données curieuses sur cette merveille de la nature :
• Le Perito Moreno fait partie d’un ensemble encore plus grand, nommé le Campo de Hielo Patagonico Sur, d’une surface de 16.800 km², et qui en fait la troisième plus grande surface glacée du monde après l’Antartique et le Gröenland,
• Le Perito Moreno s’étend sur le bras sud du Lac Argentin, avec un front de 5 km de large et de 150 m de hauteur (dont 60 sont hors eau),
• Il fut baptisé ainsi en l’honneur de Francisco Moreno, créateur de la Société Scientifique Argentine, explorateur et grand défenseur de la Patagonie et de ses richesses durant le 19ème siècle.
• Situé dans une zone entourée de forêts et de montagnes, il a été considéré par certains comme la huitième merveille du monde,
• Il est l’un des rares glaciers au monde dont la masse de glace est encore en expansion. Il avance d’environ 2 m par jour, soit plus de 700 m par an !
Ce qui nous a principalement impressionné, c’est le bruit sourd et imposant que font les morceaux de glacier lorsqu’ils se brisent et qu’ils chutent dans l’eau du lac.
A côté de ce monstre de glace on se rend compte de notre petite taille au regard de la Nature, et on se fait un idée de ce que devait être notre planète durant l’ère glacière.
Ci-dessous quelques données curieuses sur cette merveille de la nature :
• Le Perito Moreno fait partie d’un ensemble encore plus grand, nommé le Campo de Hielo Patagonico Sur, d’une surface de 16.800 km², et qui en fait la troisième plus grande surface glacée du monde après l’Antartique et le Gröenland,
• Le Perito Moreno s’étend sur le bras sud du Lac Argentin, avec un front de 5 km de large et de 150 m de hauteur (dont 60 sont hors eau),
• Il fut baptisé ainsi en l’honneur de Francisco Moreno, créateur de la Société Scientifique Argentine, explorateur et grand défenseur de la Patagonie et de ses richesses durant le 19ème siècle.
• Situé dans une zone entourée de forêts et de montagnes, il a été considéré par certains comme la huitième merveille du monde,
• Il est l’un des rares glaciers au monde dont la masse de glace est encore en expansion. Il avance d’environ 2 m par jour, soit plus de 700 m par an !
Ce qui nous a principalement impressionné, c’est le bruit sourd et imposant que font les morceaux de glacier lorsqu’ils se brisent et qu’ils chutent dans l’eau du lac.
A côté de ce monstre de glace on se rend compte de notre petite taille au regard de la Nature, et on se fait un idée de ce que devait être notre planète durant l’ère glacière.
7 janv. 2011
6 janv. 2011
Les Routes de Patagonie
On ne les a pas toujours appréciées : elles sont très longues, rectilignes, souvent ennuyantes. Et pourtant elles abritent des paysages magnifiques, aux horizons infinis et aux couleurs inégalables. Les routes de Patagonie, et en particulier la Route 40, deviennent une partie intégrante du voyage tellement on y passe du temps.
Du coup on tente de s’occuper comme on peut : certains chauffeurs font les cons, d’autres s’arrêtent pour montrer un animal. Mais le mieux c’est quand même d’admirer les paysages...
Du coup on tente de s’occuper comme on peut : certains chauffeurs font les cons, d’autres s’arrêtent pour montrer un animal. Mais le mieux c’est quand même d’admirer les paysages...
4 janv. 2011
Puerto Natales – Circuit « W » à Torres del Paine
Après 4 jours de marche sur plus de 60 km avec le sac à dos sur les épaules, on est complètement crevé mais aussi pleins de joie et de fierté. Il faut dire que le trek que nous avons dans le Parc Naturel de Torres del Paine a été pour nous tout un défi !
Les paysages son impressionnants ; depuis les lacs turquoises, les sommets enneigés, les torrents qui déversent leurs eaux sur les rochers avec furie, en passant par l’impressionnant glacier Grey jusqu’aux Torres del Paine qui sont elles-mêmes sublimes.
Il faut dire que bien que le circuit « W » est signalé comme étant de difficulté moyenne, les changements et parfois les conditions extrêmes du climat le rendent assez compliqué. Le meilleur conseil : bien se préparer.
Pour ceux qui souhaiteraient le faire on vous conseille de bien vous informer du temps qu’il y fera et de se préparer en conséquence. Nous, nous avons vu du soleil, de la neige, de la pluie et des vents de plus de 100 km/h dans une même journée !
Un coucou à Ray que nous avons croisé au hasard pendant le trek !
Les paysages son impressionnants ; depuis les lacs turquoises, les sommets enneigés, les torrents qui déversent leurs eaux sur les rochers avec furie, en passant par l’impressionnant glacier Grey jusqu’aux Torres del Paine qui sont elles-mêmes sublimes.
Il faut dire que bien que le circuit « W » est signalé comme étant de difficulté moyenne, les changements et parfois les conditions extrêmes du climat le rendent assez compliqué. Le meilleur conseil : bien se préparer.
Pour ceux qui souhaiteraient le faire on vous conseille de bien vous informer du temps qu’il y fera et de se préparer en conséquence. Nous, nous avons vu du soleil, de la neige, de la pluie et des vents de plus de 100 km/h dans une même journée !
Un coucou à Ray que nous avons croisé au hasard pendant le trek !
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