5 févr. 2010

Quelle est ton empreinte écologique ?

L’autre jour S-A-M est tombé sur un guide de voyage intitulé Cuzco & the Inca trail qui contient un paragraphe très intéressant dont le titre correspond à celui de ce post: How big is your footprint ? Il traite de l’importance de voyager en respectant le milieu dans lequel on se trouve et donne une série de recommandations pour réduire l’empreinte écologique que l’on peut laisser pendant un séjour touristique. Comme on l’a beaucoup aimé, on vous propose un petit résumé ci-dessous:
- Autant que possible, essayer de choisir des destinations, des opérateurs touristiques et des hôtels qui ont un engagement reconnu dans l’éthique et l’environnement.
- Essayer d’acheter des biens et produits locaux plutôt qu’importés et faire usage du sens du bien commun lors de négociations, quelques dollars économisés peuvent représenter le salaire d’une semaine pour certaines personnes.
- Consommer l’eau et l’électricité avec le sens du bien commun, les voyageurs reçoivent souvent des services de meilleures qualité que les communautés locales.
- Apprendre les us et coutumes locaux, respecter les normes locales, se comporter et s’habiller de façon appropriée en fonction de la situation et du lieu.
- Protéger la faune sauvage et les ressources naturelles locales. Ne pas acheter de souvenirs ou de biens faits à partir d’éléments naturels à moins qu’ils soient clairement issus d’une production soutenable ou qu’ils ne soient pas protégés par la législation CITES (Convention on International Trade in Endangered Species).
- Demander la permission aux gens avant de faire des photos ou des vidéos.
- Préférer loger dans des hébergements locaux plutôt que dans des enseignes d’origine étrangère. De cette manière les bénéfices économiques profiteront aux populations locales et ce sera aussi une bonne occasion de connaître la culture locale.
- Aux alentours de Cuzco, il se peut que tu regrettes de ne pas donner d’argent aux enfants des rues en échange de cartes postales, de caramels ou du nettoyage de tes chaussures. Cependant il est fortement conseillé de ne pas le faire : dans certains cas cet argent pourra par exemple être utilisé pour acheter de la cocaïne à snifer ou aller dans la poche d’un père alcoolique. II est préférable de donner de la nourriture ou même d’offrir une écharpe ou des gants dans le cas où il fait froid.
- Il n’est pas nécessaire de dire qu’un don au bénéfice d’une personne locale n’est jamais de trop.

Connaissez-vous une autre recommandation qui irait dans ce sens ?

Source : Ben Box, Roger Perkins & Kate Hannay (2001). Cuzco & the Inca trail. England: Footprint Handbooks.

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